La titrisation en quelques chiffres : notre étude.

La titrisation proposée par Coface permet de maîtriser les risques de crédit et d’établir ainsi un bon climat de confiance entre les établissements financiers. C’est un choix qui va vous permettre en gros d’améliorer la qualité de crédit de votre portefeuille client.

Définition

Il s’agit d’un montage financier dont le principe est d’émettre des titres accotés à un panier d’actifs qui sont généralement des créances. Ces actifs sont ainsi transformés en titres financiers, d’où l’expression « titrisation ». Cette opération présente plusieurs avantages pour les émetteurs, les investisseurs ainsi que pour le financement de l’économie.

Comprendre cette pratique

Ce qu’il faut savoir avant tout, c’est que cette pratique a pour but de réduire les risques de prêts en permettant aux banques de les refinancer et ainsi transférer et partager les crédits entre plusieurs acteurs. Elle présente de multiples avantages pour les initiateurs (créances commerciales) :

  • L’initiateur peut continuer à percevoir les profits, même si les paiements ne sont pas effectués de suite.
  • Les créances étant remplacées par leur équivalent en espèces, ne sont pas comptabilisés dans le bilan, ce qui améliore l’état financier des expéditeurs.
  • Il est possible de personnaliser les installations fournies par titrisation de créances commerciales aux différents besoin de votre société.
  • Les agences de notation classent les titres de haut, donc les intérêts ne sont plus aussi considérables. Même si les expéditeurs doivent les payer, ils seront moindres.

Par ailleurs, elle présente aussi de multiples intérêts communs pour les initiateurs/cédants. Tout d’abord, elle permet une meilleure gestion du temps et des risques car une nouvelle source de financement est disponible. Les banques bénéficieront aussi d’une amélioration des ratios prudentiels comme la liquidité et la solvabilité. Visitez ce site.

De plus la rentabilité est optimisée. La titrisation rend possible l’accès aux marchés des capitaux avec une meilleure signature qui se traduit par un coût de financement optimisé. Le rendement des fonds propres et de la rentabilité économique est également amélioré.

Enfin, du côté de l’investisseur, la pratique va diversifier son portefeuille dans des produits moins risqués avec une large gamme de titres en termes de modalités de remboursement et de maturité, tout ça grâce au rehaussement de crédit. Il pourra également investir dans des classes d’actifs qui n’étaient pas accessibles sur le marché traditionnel.

Ceci dit, cette pratique sur les créances commerciales augmente aussi les coûts, d’où il n’est possible de le faire dans ce cas de figure que si le processus peut réaliser leurs valeurs. Lisez cet article, cliquez ici.

Illustration

Voici un cas particulier : un crédit de 100 sur un an (taux 10%). Une personne l’achète à 105 mais perçoit les mensualités d’origine. Pour les mensualités rapportées à 100, la rentabilité était de 10%. Au moment où elles le sont à 105, cette rentabilité va baisser à environ 9%. Une banque a donc fait un profit immédiat de 5.

La banque acheteuse quant à elle a fait une opération financière lui rapportant 9%. Si la banque vendait le crédit à 90, elle enregistrerait une perte de 10 pendant que la banque acheteuse ferait une opération lui rapportant 11%, voire plus. Les chiffres peuvent donner plus à réflexion pour des durées plus longues.

Le plus important est de comprendre que la titrisation est une opération financière intéressante car elle vous ouvre l’accès à de meilleures conditions de financement comparé à la garantie financière traditionnelle.