La Loi Pinel est prolongée jusqu’en 2021

Il semblerait que le dispositif Pinel fonctionne puisque le 20 septembre, le gouvernement a annoncé que la loi Pinel allait être prolongée jusqu’au 31 décembre 2021, soit pour 4 années supplémentaires. Cette prolongation est la suite logique de plusieurs dispositifs ayant précédés la loi Pinel et qui ont à chaque fois est prolongé par un nouveau dispositif.

Un prolongement plutôt logique

Rappelons que le dispositif Pinel a été introduit en septembre 2014, faisant suite à loi Duflot II (mars 2014) qui elle-même était une mise à jour de la loi Duflot (2013-2014) qui suivait le dispositif Scellier (2009-2012) lui-même précédé par le dispositif Robien (2003-2008) avant lequel on trouvait le dispositif Besson (1999-2003) qui succédait à l’amortissement Périssol (1996-1999), etc.

Une fois qu’un dispositif est terminé, il est souvent remplacé par un autre. Cette fois, le dispositif Pinel n’est même pas remplacé, il est simplement prolongé. Ce prolongement s’étend donc jusqu’à 2021.

Rien de très étonnant, étant donné que cette loi se révèle particulièrement efficace avec une croissance des investissements immobiliers à usage locatif. L’investissement Pinel a pour objectif principal de relancer le marché de l’immobilier et de permettre à ce que l’offre proposée par le marché de la location soit plus proche de la demande.

Profiter d’une réduction d’impôt

Pour encourager l’investissement dans des biens immobiliers locatifs, le dispositif Pinel propose aux investisseurs une réduction d’impôt :

* A hauteur de 12 % du montant du bien immobilier pour un engagement initial de 6 ans de location

* A hauteur de 18 % du montant du bien immobilier pour un engagement initial de 9 ans de location ou 6 ans + une prolongation de 3 ans

* A hauteur de 21 % du montant du bien immobilier pour un engagement initial de 6 ans + deux prolongations de 3 ans

* A hauteur de 21 % du montant du bien immobilier pour un engagement initial de 9 ans + une prolongation de 3 ans

Sachant que le montant de l’investissement est plafonné à 300 000 euros par personne et par an.