Internet : une industrie énergivore

Outil désormais incontournable de l’économie mondiale et monde virtuel à part entière, Internet consomme des quantités incroyables d’énergie. Pour stocker nos datas, les partager et les protéger, nous avons recours au “cloud” c’est-à-dire un gigantesque coffre-fort numérique de mémoire informatique auquel nous pouvons nous relier quel que soit l’endroit où nous nous trouvons. Ce cloud n’est pas dénué d’impacts sur l’environnement. Alors qu’internet prend une part croissante dans notre économie aussi bien que dans nos loisirs, ces impacts ne cessent de s’intensifier. Il est temps d’inciter les professionnels du numérique à se convertir aux énergies renouvelables.

D’énormes quantités d’énergie sont en effet indispensables pour construire et alimenter nos appareils et faire fonctionner les centres de données, les fameux “Datas Centers”. Selon le rapport Clicking Clean publié le 10 janvier 2017 par Greenpeace, le secteur informatique représente aujourd’hui environ 7 % de la consommation mondiale d’électricité.

En 2020, le trafic Internet de la planète pourrait tripler. L’empreinte écologique du net sera ainsi encore plus destructrice, du fait notamment de l’augmentation de notre accumulation personnelle de données et du nombre d’internautes à l’échelle mondiale, qui devrait passer de 3 milliards aujourd’hui à plus de 4 milliards d’ici à la fin de la décennie. Selon certaines estimations, la pollution générée par l’industrie du net et son impact sur le climat sont supérieurs à ceux du secteur de l’aviation ou du transport maritime.

Pour agir en faveur d’un Internet plus respectueux de la planète, il est important d’adapter aussi notre comportement sur internet : par exemple, regarder un film en basse définition permet par exemple de consommer 4 à 10 fois moins d’énergie que regarder ce même fichier en haute définition. Et puisque tous les gestes comptent, évitons également d’envoyer des mails accompagnés de pièces jointes trop volumineuses et pensons à vider régulièrement notre corbeille, nos courriels envoyés et, de manière générale, tout stockage de données inutile sur les serveurs des centres de données. Quant aux mails publicitaires que nous ne lisons jamais, n’hésitons pas à vous désinscrire de la liste de leurs destinataires !

Soyons “net-responsables”