La zone euro serait-elle sur le point de sortir de sa crise ?

On se rappelle bien que l’année 2015 a été une année difficile pour l’euro. Une crise de longue durée, dans laquelle la Grèce n’est pas étrangère, a fait trembler toute la zone.

Cependant, selon les experts, l’année 2016 présage un avenir meilleur pour les acteurs économiques de la zone euro. Même si la reprise n’est pas conséquente, elle est là.

Quels sont les indicateurs ?

Concernant la reprise de la zone euro, les indicateurs sont nombreux selon les experts. La première, et non la moindre, est surement la baisse du prix du pétrole. En effet, en 2015, lors de la crise, l’euro avait perdu sa valeur à un taux de 10 % face au dollar à cause de la hausse du prix des pétroles. Cette baisse arrive donc à point nommée pour a zone euro afin d’augmenter sa valeur progressivement.
De plus, la reprise des offres d’emploi se fait de plus en plus ressentir. Malgré la frayeur des acteurs économiques face à la sécurité après les attaques du 13 novembre 2015, les offres d’emplois n’ont pas fléchi. Au contraire, le pouvoir d’achat des ménages a connu une légère hausse ce qui est de bon augure pour l’importation.

Quelques chiffres

Le produit intérieur brut de la zone euro aurait accru de 0,5 % au deuxième trimestre 2016. Selon l’INSEE, il n’y a pas de doute, la reprise, bien que petite, est au rendez-vous. Si la croissance du PIB avait ralenti de 0,4 % au troisième trimestre 2015, cette hausse est accueillie comme une nouvelle inespérée pour les acteurs économiques français. En effet, durant la crise, malgré la croissance des consommations publiques et privées, l’euro n’a pas arrêté sa dégringolade à cause de la stabilité des investissements et le ralentissement de l’exportation.
Le climat des affaires est donc plus serein en ce début d’année. Les productions industrielles françaises auraient augmenté de 0,4 % durant le premier trimestre.

Une politique monétaire accommodante pour favoriser la reprise

Les hauts responsables font tout pour doper la reprise de la société de consommation. En effet, la stabilité de l’euro dépend des dépenses des ménages et de la hausse des revenus, ainsi que des investissements. Et sur ce dernier point, la Banque centrale tend à les booster en demeurant dans sa politique monétaire accommodante. L’approche de cet opérateur économique réside dans un taux d’intérêt bas pour pousser les acteurs économiques à s’endetter à moindre prix et monter des entreprises de production.
Il faut tout de même rester sur ses gardes
En effet, si le prix du baril de pétrole tend à remonter, la rechute de la valeur de l’euro est inévitable.